Le confinement fut une période sombre pour nombre d'étudiants. C'est dans cette période de détresse que le Cercle des ES a pris ses responsabilité et n'a pas hésité à agir avec force !
Au vu des circonstances, nous avons dès les premières semaines contacté les différents acteurs et autorités universitaires pour demander une aide matérielle, psychologique et une baisse des exigences d'examen.
Par la suite, nous avons créé un formulaire communiqué aux différents groupes Facebook afin d'identifier les diverses difficultés qu'ont rencontré les étudiants ainsi que leurs revendications. Après plus d'un millier de retours, nous avons communiquer les revendications suivantes à la direction et à la Ministre Glatigny:
Alléger la matière
Ne pas autoriser l'usage de logiciels anti-fraude violant la vie privée des étudiants
Adapter les examens pour le bien de l'étudiant et du professeur
Développer un soutient psychologique accessible aux étudiants
En cas d'échec: ne pas pénaliser l'étudiant en ne comptant pas l'année dans le calcul de finançabilité
Donner une note administrative pour tous les stages annulés
Reporter la remise des mémoires
Annuler la pénalité pour les absences en cours obligatoires et pour les travaux remis en retard
Voyant que l'université a pris ses responsabilités, nous nous sommes demandé ce qu'il en était de l'état.
Nous avons donc envoyé une lettre à la Ministre Glatigny (MR) afin de lui demander une aide du secteur publique aux universités, une lettre sans réponses... Mme Glatigny a fini par organiser avec les cercles libéraux un e-meeting, nous en avons profité pour lui poser une question simple: "Quelles aides concrètes de la sphère publique (c'est à dire, pas une responsabilité lâchement déléguée aux universités) seront mises à disposition des étudiants en difficulté?", à nouveau Mme Glatigny a évité la question.
Peu avant la période d'examen, nous avons envoyé des dernières revendications :
Accorder une note de 10/20 aux étudiants dans les cas où: la matière n'a pas été allégée, l'examen n'a pas été assoupli ou que les consignes furent données après le 27 avril.
Organiser des cours de rattrapage (gratuits et sur base volontaire) durant la période de Juin à Août.
Durant l'année académique 2020-2021, organiser des cours de rattrapage et un aménagement des cours dont la matière n'a pas pu être vue correctement.
Que la Fédération Wallonie-Bruxelles entame une réflexion globale sur le mode d'enseignement, particulièrement sur la question des évaluations formatives. Qu'elle enquête également sur les différentes modalités d'évaluation et d'enseignement mis en place durant la crise
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