Le nouveau décret Glatigny est en dernière lecture au parlement et s'apprête à être approuvé.
Nous sommes et resterons fermement opposés à un texte considérant l'université comme une entreprise et non plus comme un corps académique avec un système encore plus sélectif des jeunes universitaires.
Nous soutenons dur comme fer :
1. L’abandon des 60 crédits obligatoires de première année en 2 ans, conduisant à un non-finançabilité des étudiants.
2. Le maintien de la réussite du bachelier en maximum 6 ans et des mesures de dérogation automatiques pour les étudiants jobistes.
3. La mise en place de davantage de mesures de suivi pour les étudiants en difficulté plutôt que l’exclusion de leur filière.
4. La fin du système des unités d’enseignement, où l’échec d’un seul cours à nombre faible de crédits peut mener à lui seul à l’exclusion d’une filière.
5. De la transparence de la part du cabinet Glatigny sur les effets des mesures de son décret sur la réussite étudiante.
6. Maintenir la possibilité pour les étudiants en fin de bachelier de compléter leur cursus par des cours de master.
Face à un nombre croissant d'étudiants à travers les années et par conséquent de plus grands moyens alloués par l'État pour ces mêmes étudiants, nous comprenons que la volonté de Madame Glatigny est de réduire ces mêmes dépenses en imposant un filtrage plus strict des futurs diplômés.
Est-ce la meilleure solution? L'apprentissage n'est-il pas libre pour tous?
« L'éducation est l'arme la plus puissante que l'on puisse utiliser pour changer le monde » – Nelson Mandela